Origine et histoire de la Collégiale Saint-Aignan
La tradition rapporte que les Huns ont été stoppés sous les murs de l'église Saint-Pierre-aux-Boeufs grâce aux prières du vieil évêque, Aignan, qui transforma miraculeusement une poignée de sable de la Loire en un essaim de guêpes. Ce serait elles qui mirent en déroute l'armée des Huns...
Aignan meurt vers le 17 novembre 453 et est inhumé dans cette église. Il est plus tard canonisé et désigné comme saint patron de la ville et du diocèse d'Orléans.
Jusqu'au viie siècle, Saint-Aignan, s'agrandit, devient un monastère puis une abbaye régie par les règles de saint Benoît et de Saint Colomban. Une basilique romane est reconstruite plus en hauteur par le roi de France Robert II dit Robert le Pieux, en 1029, après douze ans de travaux.
Durant la Guerre de Cent Ans, en 1358, Orléans est assiégé par les anglais. La population, par crainte que l'armée anglaise ne se serve des églises de la ville comme lieux de retranchement, détruit Saint-Pierre Ensentelée, Saint-Euverte et Saint-Aignan.
À partir de 1439, l'église est réédifiée sous les règnes de Charles VII, puis Louis XI ordonne que la collégiale soit incluse dans la future enceinte, agrandie, de la ville....
Source Wikipédia, que vous pouvez consulter ci-dessous.