Origine et histoire de l'Église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Jean-Baptiste
À la fin du XVe siècle, le mariage de Jeanne de Poix et Raoul de Lannoy fit entrer la seigneurie de Folleville dans la famille de Lannoy. Raoul de Lannoy qui s'illustra au siège du Quesnoy en 1477 devint bailli d'Amiens sous Charles VIII, puis seigneur de Gênes sous Louis XII. Il fit sculpter son gisant et celui de son épouse et demanda dans son testament qu'ils fussent placés dans un nouveau sanctuaire. C'est ce qu'accomplit sa veuve après son décès en 1512.
Au début du XVIIe siècle, la terre de Folleville échut à Philippe-Emmanuel de Gondi, général des galères de France. Il fit appel à Vincent de Paul pour l'éducation de ses fils dont l'un devint le cardinal de Retz.
C'est du haut de la chaire de cette simple église de campagne que Vincent de Paul prononça, le 25 janvier 1617, un sermon qui fut à l'origine de la création de la Congrégation de la Mission (prêtres lazaristes).
Source Wikipédia que vous pouvez consulter ci-dessous.
Devenir actuel
L'Église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Jean-Baptiste fait partie des 71 monuments ainsi que 7 portions de chemins sont inscrits depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco sous le titre officiel de « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».
Elle était à la marge d'une des 4 voies classiques (Via Turonensis, Via Lemovicensis, Via Podiensis et Via Tolosana). Les pèlerins devaient donc faire un détour pour la visiter.